lundi 7 novembre 2011

Pedale


Il y a quelques jours je suis allé faire une balade a vélo que je ne suis pas prêt d’oublier.



Départ a 7h du matin pour aller jusqu’a la route du volcan. Une fois sur la route du volcan, on laisse la voiture en court de route et on se met en scelle. Il fait très beau, le piton des neiges n’est pas encore couvert par les nuages, j’ai mis ma polaire parce qu’il fait un peu frais. La balade commence à un rythme tranquille, j’essaye de ne pas aller trop vite car je sais que la route est longue et je veux garder des forces. Très vite je me rends compte que sur la route j’ai du mal dès que l’inclinaison commence à augmenter. Alors que je roulais au départ en utilisant le plateau du milieu et la 4eme vitesse, je me retrouve sur le grand plateau à la vitesse 1. Je n’ai pas l’habitude de faire du vélo sur de longue distance, j’essaye d’avancer aussi lentement que possible pour ne pas fatiguer mes cuisses trop vite: a certains moment j’avance tellement lentement que j’ai du mal à aller droit.



Dans les lacets, mes cuisses me font tellement mal que je fais un arrêt a chaque virage pour les reposer. Pendant tout le chemin je me donne des mini objectifs à atteindre pour continuer à avancer. Les seuls fois ou je fais du vélo, je suis sur un Velib ou bien je suis en train de descendre du Maïdo en VTT. Une fois arrivé au pas de sable c’est la libération. Il ne reste plus qu’a descendre les derniers lacets qui mènent à la plaine des sables mon endroit préféré sur cette planète. On s’est fait une petite session de boomerang, j’étais aux anges avec ce petit moment de détente. Faire du boomerang à la plaine des sables est ma troisième activité préférée après la plongée et la randonnée VTT. Cette fois ci j’ai attrapé le boomerang 2 fois, espérons que je serais encore plus efficace la prochaine fois. On finit la balade pour arriver au pas de bellecombe, on est sur une piste et on se mange toute la poussière soulevée par les voitures pendant que l’on essaye d’éviter les ornières.



Sur le retour c’est plus tranquille vu qu’il y a plus de pente que de côte mais il faut se taper la super côte qui permet de sortir de la pleine des sables. L’allée m’avait déjà bien tué les cuisses je n’avais plus d’énergie pour monter ce type de côte sans m’arrêter pour reposer mes cuisses à chaque virage. Sur le chemin du retour je me suis rendu compte que je peux rouler sans soucis quand l’inclinaison de la côte est faible mais que je perds mon énergie très vite dès que l’inclinaison augmente. Quand je me trouvais dans les descentes je me disais toujours « et dire que j’ai monté tout ça! ». Les nuages se sont installés et il y avait un léger crachin pas désagréable, en continuant la descente le léger crachin s’est transformé d’un seul coup en une bonne pluie qui m’obligeait à descendre beaucoup moins vite si je ne voulais pas faire une sortie de route. Le changement de la force de pluie me donnait vraiment l’impression d’avoir passé une sorte de porte invisible. Je sentais que j’arrivais à la fin du trajet et me suis rappelé qu’on avait commencé la balade par une pente, il fallait donc finir par une côte! Je pensais que la côte allait être courte mais elle ne voulait vraiment pas finir, je ne compte pas le nombre de fois ou je me suis arrêté pour reposer mes pauvres cuisses. A certains moments j’avais l’impression de m’arrêter tous les 5 ou 10 coups de pédale.
Je suis finalement arrivé a notre point de départ, en tout nous avons roulé 32km et on s’est tapé un peu plus 300 m de dénivelé positif.

3 commentaires:

audetmatt Rakikite a dit…

Je me rappelle la montée du mont Tunupa (sur le salar d'Uyuni en Bolivie) : 5400m d'altitude... C'était tellement dur cette montée que je comptais 50 pas avant de m'autoriser à faire une pause ! 1 2 3 4 5... BOn tant pis, je m'arrête au bout de 5 pas ! Trop rigolo de repenser à ça!
Bisous!!

audetmatt Rakikite a dit…

http://audetmatt.blogspot.com/search/label/Bolivie?updated-max=2009-05-01T16%3A58%3A00-04%3A00&max-results=20
Aller, j'envoie le lien !

Iam Nowhere a dit…

5400 mètres tout de même...
Les photos avec les fausses perspectives sont énormes :-)

Enregistrer un commentaire